Wednesday 13 November 2013

Écrire à la première personne du singulier

By: Shany Pageau

Parler à la première personne du singulier lors d’une rédaction, c’est plus facile, car les émotions décrites sont ressenties plus aisément  par le public, mais également par l’écrivain lui-même.
Tout d’abord, c’est plus aisé pour le public de se laisser emporter par l’écrit qu’il lit quand ce dernier est rédigé au « je ». Il va se sentir comme s’il était le personnage principal du roman et, dans plusieurs cas d’histoires écrites au « je », également le narrateur. Ceci dit, le lecteur va avoir l’impression qu’il exécute les actions que le personnage principal effectue dans le roman qu’il lit. Ainsi, il va avoir la capacité de se faire des scénarios ou même de s’imaginer un film en entier tiré du passage qu’il survole. Ce qui, selon moi, est génial! Certains lecteurs sont également capable de se créer un monde tiré du roman dont ils en font la lecture quand il est rédigé à la troisième personne, mais, de mon point de vue, l’effet n’est pas du tout similaire. Ce n’est pas comparable étant donné que lorsqu’une histoire est écrite au « il » ou « elle », le public se retrouve à être dans la position que personnellement j’appelle « Dieu » : il voit l’histoire d’au-dessus. Pour clarifier, quand un livre est écrit à la troisième personne du singulier, le public sait tout du roman quand, à l’opposé, le personnage principal ignore pratiquement tout. Ce qui signifie que les émotions entre le lecteur et le personnage sont plus éloignées les unes aux autres. Si, toutefois, elles sont similaires, elles ne seront pas aussi puissantes que si le roman était rédigé au « je ».
Par après, c’est plus facile de ressentir les émotions que le plus important personnage vit quand l’écrivain a écrit son roman à la première personne du singulier. Le public va être triste en même temps que le protagoniste étant donné qu’il avoir su en même temps que lui que son chat est décédé par cause qu’il s’est fait rouler sur le corps par un véhicule. De plus, le lecteur va aussi être capable de vivre l’anxiété que le personnage vit durant sa quête pour la raison que, en fait, c’est lui qui résout la quête. Dans le cas présent, si un roman est rédigé au « il » ou au « elle », le public va être parfois poussé à dire au personnage où aller ou, dans le cas contraire, ne pas aller. À l’opposé du « je », qui, le lecteur ne peut reculer devant rien, car il ne voit pas le récit d’au-dessus et ignore, en quelque sorte, les possibilités qui pourraient se présenter à lui.
Puis, c’est plus aisée pour l’écrivain lui-même de rédiger son roman au « je » étant donné que c’est plus libérateur pour ce dernier. Rédiger ce qu’il ressent à la première personne est plus simple pour l’individu qui écrit vu qu’il n’a pas besoin de changer ses émotions, ses actions et même ses pensées en « il pense » ou « elle pense ». Aussi, c’est plus facile de rédiger un passage en écrivant au « je » parce l’impression de se confier est présente lors de l’écrit : les émotions font surface plus rapidement et plus naturellement.                 

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