Parler à la première personne du
singulier lors d’une rédaction, c’est plus facile, car les émotions décrites
sont ressenties plus aisément par le
public, mais également par l’écrivain lui-même.
Tout d’abord, c’est plus aisé pour le
public de se laisser emporter par l’écrit qu’il lit quand ce dernier est rédigé
au « je ». Il va se sentir comme s’il était le personnage principal
du roman et, dans plusieurs cas d’histoires écrites au « je », également le narrateur. Ceci dit, le lecteur va avoir
l’impression qu’il exécute les actions que le personnage principal effectue
dans le roman qu’il lit. Ainsi, il va avoir la capacité de se faire des scénarios
ou même de s’imaginer un film en entier tiré du passage qu’il survole. Ce qui,
selon moi, est génial! Certains lecteurs sont également capable de se créer un
monde tiré du roman dont ils en font la lecture quand il est rédigé à la
troisième personne, mais, de mon point de vue, l’effet n’est pas du tout
similaire. Ce n’est pas comparable étant donné que lorsqu’une histoire est
écrite au « il » ou « elle », le public se retrouve à être
dans la position que personnellement j’appelle « Dieu » : il
voit l’histoire d’au-dessus. Pour clarifier, quand un livre est écrit à la
troisième personne du singulier, le public sait tout du roman quand, à
l’opposé, le personnage principal ignore pratiquement tout. Ce qui signifie que
les émotions entre le lecteur et le personnage sont plus éloignées les unes aux
autres. Si, toutefois, elles sont similaires, elles ne seront pas aussi
puissantes que si le roman était rédigé au « je ».
Par après, c’est plus facile de
ressentir les émotions que le plus important personnage vit quand l’écrivain a
écrit son roman à la première personne du singulier. Le public va être triste
en même temps que le protagoniste étant donné qu’il avoir su en même temps que
lui que son chat est décédé par cause qu’il s’est fait rouler sur le corps par
un véhicule. De plus, le lecteur va aussi être capable de vivre l’anxiété que
le personnage vit durant sa quête pour la raison que, en fait, c’est lui qui
résout la quête. Dans le cas présent, si un roman est rédigé au
« il » ou au « elle », le public va être parfois poussé à
dire au personnage où aller ou, dans le cas contraire, ne pas aller. À l’opposé
du « je », qui, le lecteur ne peut reculer devant rien, car il ne
voit pas le récit d’au-dessus et ignore, en quelque sorte, les possibilités qui
pourraient se présenter à lui.
Puis, c’est plus aisée pour l’écrivain
lui-même de rédiger son roman au « je » étant donné que c’est plus
libérateur pour ce dernier. Rédiger ce qu’il ressent à la première personne est
plus simple pour l’individu qui écrit vu qu’il n’a pas besoin de changer ses
émotions, ses actions et même ses pensées en « il pense » ou
« elle pense ». Aussi, c’est plus facile de rédiger un passage en
écrivant au « je » parce l’impression de se confier est présente lors
de l’écrit : les émotions font surface plus rapidement et plus
naturellement.
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